La brillante Preziosilla de Veronica Simeoni offre un autre ingrédient dans la recette buffa avec la vivacité indispensable de son soprano souple qui fait exploser les lignes de Verdi aussi facilement qu’elle se déplace sur scène. La lecture fortement ironique de Loy sur son personnage joue beaucoup en sa faveur, mais la finalité est périlleuse : son personnage commence comme chez Offenbach, puis devient music-hall et finit comme dans un concert au stade.